Marc Chauvin, polyculteur-éleveur 77

Marc Chauvin

«Etre au GAB c’est penser collectif», le point de vue de Marc Chauvin, polyculteur éleveur en Seine et Marne et Secrétaire général du GAB IdF

Lorsque je me suis installé: j’ai bénéficié de la part du GAB de tout un accompagnement, un suivi dans la mise en place de mon projet, une étude de marché, des conseils… Le GAB permet de développer son réseau auprès des agriculteurs bio. C’est un vecteur de lien très important. Quand je me suis installé, je ne savais même pas que Thomas Fichot était à moins de 20km de chez moi. Or je crois beaucoup au fait d’être unis pour défendre nos intérêts.

Le GAB a des actions politiques et de lobbying importantes. Plus on est nombreux, plus on est légitimes pour porter certains projets, structurer les filières…, et plus les revendications sont représentatives.

Aujourd’hui on est à une charnière du développement du bio : il y a un engouement pour le bio, tout le monde veut en faire, parce qu’il y a du business, mais si on ne fait pas attention, on va tomber dans les travers du conventionnel et perdre le contrôle de la commercialisation de nos produits. Si des opportunistes se mettent au bio et vendent de gros volumes moins chers, ils vont concurrencer les autres producteurs.

Le GAB apporte des ouvertures sur la coopérative Bio d’Ile de France, en terme de marché, de diversification des débouchés, tout en permettant aux producteurs de garder le contrôle sur la commercialisation de leurs produits dans un marché qui est en train de se construire.

Et puis être au GAB c’est penser collectif, si on est un pur individualiste, c’est pas la peine de s’inscrire. En revanche, c’est un lieu de débat où il est tout à fait possible d’exprimer son désaccord avec tel ou tel positionnement.

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